Les violonistes et les altistes savent combien peuvent être nocives les conséquences d'un fonctionnement antiphysiologique. Pour prévenir et corriger les déstabilisations fonctionnelles qui peuvent survenir lors du jeu, ils doivent apprendre à utiliser de façon optimale leur corps dans sa globalité. Il est important, par exemple, de savoir compter sur les muscles de soutien, en particulier la ceinture scapulaire, pour faciliter l'efficacité des muscles dynamiques qui réalisent le geste musical.
En partant de la posture globale, les principes fondamentaux de la physiologie fonctionnelle sont décrits à travers différents éléments de base de la technique du violon, puis mis en application au moyen d'exercices au violon sur partitions. Les exercices du répertoire pédagogique de base sont ensuite utilisés pour aborder de façon plus détaillée les diverses possibilités praxiques à l'instrument. Il s'agit pour le musicien d'entraîner l'oreille autant que la main, sans jamais «oublier les règles du jeu de son corps».