Voici le roman d'une poignée d'artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.
Durant plus de soixante ans, l'atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis.
Dans le roman de Jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l'histoire des luthiers. À Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant de son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses «Quatre Saisons». Le «Prêtre roux», s'il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l'école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d'Europe, et jusqu'au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.
Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
9.90
DANS LE MÊME RAYON ET SOUVENT ACHETÉ AVEC LES VIOLONS DU ROI :