Convoquant sa passion pour deux arts qu'elle pratique en amateur, le piano et le taï-chi-chuan, Catherine David en analyse le rapport inattendu, l'étrange complicité rendue naturelle par le geste qui les fonde.
De l'esquisse du pinceau à la légèreté d'un entrechat, de la caresse trop vite donnée aux soins maternels, du tic nerveux qui enroule le cheveu autour du doigt aux phalanges qui tiennent la plume, le geste est création, mémoire, il révèle l'être dans ce qu'il a de plus intime.
Ralience, technique, application, répétition - autant d'étapes nécessaires pour parvenir à "la beauté du geste", comme autant de clefs permettant de déchiffrer la structure cachée du mouvement. Car entre l'exécution d'une fugue de Bach et le développé d'un kata de taï-chi-chuan, le mélodique s'entend avec l'harmonique; la grâce n'est jamais loin pour qui est dans son geste.
8.50
DANS LE MÊME RAYON ET SOUVENT ACHETÉ AVEC LA BEAUTÉ DU GESTE :