Elle s’appelle Lili Boulanger. Elle est musicienne, compositrice, sœur d’une autre musicienne surdouée, qu’elle surpassa.
Elle fut la première femme à obtenir le Prix de Rome. Elle avait dix-neuf ans ; son élection a fait la une.
Elle a tout pour elle, un don hors-norme, une célébrité précoce, en plus d’être née dans un milieu privilégié. Mais la santé lui manque. Depuis l’enfance, elle est malade et souffre parfois le martyre. Elle meurt à vingt-quatre ans, en 1918, après avoir dicté sa dernière œuvre à sa sœur.
Elle laisse une musique intense, qui n’est pas à l’image de la jeune fille de bonne famille qu’elle semble être. C’est l’œuvre d’une expérience intérieure.