Aux origines de l'école française de pianoforte de 1770 à 1815 COLLECTIF
Actes du colloque du Centre de recherches révolutionnaires et romantiques, Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand, 8 et 9 décembre 1999) édition Catherine Gas-Ghedina, Jean-Louis Jam
Livre - Broché
Presses universitaires Blaise Pascal
9782845161931
1 vol. (257 p.) ; illustrations en noir et en couleur ; 22 x 14 cm - 2005
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Chaque période possède un mode d'expression spécifique, et sur le plan musical, un instrument pour la restituer. Le pianoforte n'apparaît-il point par excellence l'instrument de musique propre à cette époque de transition qu'est la fin du XVIIIe siècle, entre Lumières et Romantisme ? Ce clavier récent répond alors aux attentes d'un public avide de nouveautés, influencé par des courants culturels diversifiés, bousculé par des bouleversements socio-politiques. Outre la rénovation du concept sonore, c'est surtout la possibilité de varier les dynamiques de manière progressive en fonction de la sensibilité des doigts qui permet au pianoforte d'accéder au rang de "clavier de la modernité". Il est possible d'envisager plusieurs approches de l'instrument à marteaux, aussi bien esthétique que pédagogique, que sociale. Par ailleurs, l'analyse quantitative et chronologique de son répertoire ainsi que les tâtonnements organologiques vers un processus d'uniformisation de sa mécanique nous permettent-ils d'évoquer, entre 1768 et 1825, l'émergence d'une authentique école française de pianoforte ?