« Il n'y a qu'un Beethoven. » Affirmation de soi, revendication de dignité et appel à la reconnaissance devant une oeuvre et une destinée unique, cette phrase a résonné comme un manifeste.
Élisabeth Brisson retrace le parcours de cette figure d'exception, de sa naissance à Bonn à l'hommage que lui rendent les Viennois à la fin de sa vie. Dans le récit de cette vie qui évoque aussi bien le caractère et l'affectivité de Beethoven que ses conceptions politiques, elle met en évidence sa stature intellectuelle et morale en consonance avec une philosophie puisée dans l'Antiquité. Plaçant les oeuvres dans leur contexte, elle détaille les conditions dans lesquelles elles ont été écrites et l'apport qu'elles constituent dans l'évolution des genres musicaux cultivés par le compositeur qui, s'inscrivant dans une tradition, fait entendre un langage nouveau.
« C'était un artiste, mais également un homme. Un homme au sens le plus haut du terme... jusqu'à la tombe, il garda un coeur humain envers tous les hommes. »
(Grillparzer).