La lecture linéaire de ce bref et fulgurant opéra d’à peine une heure quinze, dont la rare complexité n’a pourtant jamais fait obstacle à son entrée quasi immédiate au répertoire des plus grandes scènes lyriques, aurait voulu ainsi révéler que, à l’instar de quelques incontournables chefs-d’œuvre, une connaissance approfondie de sa structure, tout en ne constituant pas un préalable nécessaire au plaisir et à la compréhension de son écoute, pouvait toutefois, en vertu même de cet écheveau de complexités dont elles semblent mystérieusement induites, déclencher les émotions et éveiller à la conscience de beautés vertigineuses.