Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre Walter Willson
2 volumes sous coffret
Livre - Broché
LAFFONT (ROBERT)
Référence: 9782221090961
1999
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Le Dictionnaire encyclopédique de la musique chambre est l'adaptation française d'un ouvrage publié pour la première fois en Angleterre il y a soixante-dix ans, The Cobbett's Cyclopedic Survey of Chamber Music. Son éditeur et principal auteur, Walter Willson Cobbett, était un violoniste amateur de très haut niveau, passionné de musique de chambre. Il a côtoyé tous les grands noms de la musique de son temps et a consigné dans son livre des témoignages sur Brahms, Joachim, Sarasate et beaucoup d'autres compositeurs et interprètes célèbres qui se sont illustrés dans le domaine de la musique de chambre. Déplorant l'absence d'ouvrage de référence consacré à la musique de chambre, il a consacré plusieurs années de sa vie à réunir les informations et à écrire - ou faire écrire - les articles qui allaient constituer la base de son encyclopédie. Avec l'aide d'environ cent cinquante collaborateurs issus des principaux pays d'Europe, il a réalisé une somme irremplaçable qui est toujours considérée comme la bible de la musique de chambre depuis sa première publication, en 1929. Colin Mason et Nicolas Slonimsky ont procédé à une adaptation en 1963. La présente édition française, largement revue et augmentée (3 500 articles), constitue la troisième étape dans l'histoire de ce livre de chevet de l'amateur de musique de chambre. La musique de chambre (en italien " musica da camera ", en allemand " Kammermusik ") était à l'origine la musique qui se jouait dans la maison d'un prince, par opposition à la musique d'église ou de théâtre. Au fil des siècles, elle a évolué dans deux directions opposées nombre d'instrumentistes s'est restreint pour se limiter à la musique " domestique " alors que l'auditoire s'est élargi avec la disparition des privilèges de la noblesse. Au XIXe siècle, la musique de chambre se jouait généralement dans des salons avant de se glisser progressivement dans les salles de concert où elle a atteint son apogée au XXe siècle. La nomenclature a continué à évoluer avec ce changement de contexte si le quatuor à cordes, considéré comme la forme de référence dès la fin du XVIIIe siècle, est resté l'axe principal en s'adaptant à des espaces plus vastes, certains instruments ou regroupements instrumentaux peu usités dans les salons ont été admis dans le sérail de la musique de chambre. La musique de chambre est aussi la musique dans laquelle chaque instrumentiste se voit confier une partie distincte, la musique du dialogue. C'est aussi la musique du refuge, celle qui offre au plus haut degré le pouvoir de s'échapper, le pouvoir de rêver. Et c'est peut-être la raison pour laquelle les grands compositeurs lui ont livré leurs confidences les plus intimes, leurs chefs-d'œuvre souvent.