Stauffer & Co. : La guitare viennoise au XIXe siècle HOFMANN Erik Pierre / MOUGIN Pascal / HACKL Stefan
Livre en français, allemand et anglais
Livre - Relié sous jaquette
Editions des Robins
9782953886801
1 vol. (320 p.) - Germolles-sur-Grosne - 2011
195.00 €
Habituellement expédié sous 2-3 jours
• 30 jours pour changer d'avis !
• Avis clients
Capitale mondiale de la musique, Vienne fut aussi, dans les premières décennies du XIXe siècle, la ville de la guitare par excellence. Premier d'une grande lignée de luthiers, Georg Stauffer opéra une synthèse originale des influences napolitaine et française, conçut une des meilleures guitares de son temps, le célèbre « modèle Legnani », et multiplia les innovations appelées à faire date, de la guitare à la tierce aux premières contreguitares. Une véritable école viennoise de facture instrumentale se constitua dans son sillage : son fils Anton, leur collègue Bernard Enzensperger et bien d'autres en furent les principales figures. Jouée en concert par les plus grands virtuoses qui séjournèrent dans la ville - Giuliani, Legnani, Mertz - , pratiquée dans les salons bourgeois et diffusée par des éditeurs de premier plan, la guitare connut à Vienne un engouement sans précédent à l'époque du Biedermeier. Dans la seconde moitié du siècle, grâce à l'extraordinaire succès du Schrammelquartett, sa popularité gagna l'ensemble de la société. Si l'instrument à cordes simples que nous connaissons aujourd'hui a été inventé en Italie à la fin du XVIIIe siècle, c'est bien à la capitale autrichienne qu'il doit plusieurs de ses perfectionnements essentiels, les fondements de son répertoire ainsi qu'une grande part de son rayonnement dans toute l'Europe et au-delà. À partir d'une documentation largement inédite et d'une riche iconographie, Stauffer & Co. retrace l'histoire de cette école viennoise, dont l'importance est restée longtemps sous-estimée, et propose un panorama de sa production à travers une sélection de soixante instruments. Au-delà, l'ouvrage fait revivre le contexte musical et culturel de cette « guitaromanie », qui a non seulement fait de l'instrument l'emblème du romantisme viennois, mais a permis l'avènement de la guitare moderne.