Quand François Couperin voit le jour, à Paris en 1668, au sein d'une dynastie de musiciens originaires de la Brie, le règne du Roi-Soleil brille de tous ses feux.
Louis XIV aime la musique et la danse plus que tout et Versailles sera terre bénie pour les artistes. À vingt-cinq ans, Couperin obtient la consécration suprême : «estre au Roy». Il joue à la Chapelle royale, participe aux concerts et enseigne aux princes. Organiste et claveciniste, François Couperin élabore, durant quelque quarante années, une œuvre unique qui opère la synthèse entre les goûts français et italien comme celle entre le Grand Siècle et celui des Lumières.
À l'égal de Jean-Baptiste Lully et de Jean-Philippe Rameau, François Couperin occupe une place majeure dans l'histoire de la musique française.Le claveciniste Olivier Baumont évoque avec passion ce génie secret et complexe, ce musicien qui avouait avec grâce : «J'ayme beaucoup mieux ce qui me touche que ce qui me surprend.»