Quand on interroge les compositions ultimes de Mozart sans les dissocier,
les investigations débouchent sur de bien curieuses constatations.
La précision de l'entomologiste appliquée au visible s'accompagne rapidement
de la nécessaire acceptation de l'invisible, tant celui-ci devient présent.
Un aspect méconnu apparaît, révélateur, débarrassé d'une poussière
pétrifiée par le temps. À l'évidence, la dissimulation volontaire avait fait
prendre à rebours la signification des oeuvres du génie.
En conséquence, cette approche ramèneLa Clémence de Titus, La Flûte
enchantéeet leRequiemdans leur contexte d'origine et de finalité en décryptant,
en particulier, La Flûte enchantée, centre du triptyque philosophique
voulu.
La démarche de Mozart se replace alors dans le cadre de l'ésotérisme
humaniste dont elle dépend ; celui-ci s'accordant à la chaîne de la tradition
initiatique et de ses expressions, arches de la franc-maçonnerie du
Siècle des Lumières.