Depuis toujours, les hommes sont confrontés à la mort. La littérature, les arts plastiques ou encore la musique ont donné lieu à de multiples créations d'oeuvres inspirées par la tristesse, la douleur et le deuil. Ainsi sont nés des déplorations, des lamentations, des odes, des requiem, des chants de mort, des tombeaux ou encore des marches funèbres. Le propos de ce nouveau Thème'axe consiste à présenter un très large éventail de ces manifestations aussi bien dans le domaine des pratiques « occidentales » qu'extra-européennes.
L'introduction du livre dresse un inventaire des usages, rites, traditions et cérémonies qui jalonnent la célébration de la mort depuis l'époque paléolithique jusqu'à nos jours, aussi bien en Europe que dans les autres continents. Toutes ces évocations seront autant de prétextes pour aborder un traitement « transversal » en direction de l'histoire, de la religion, de la littérature et des arts plastiques.
À l'instar des autres dossiers, un large choix d'oeuvres musicales, issues de toutes les époques et de tous les continents, prolonge ces diverses pistes. On trouve, entre autres, des pièces d'Ockheghem (Requiem), de Rameau (Castor et Pollux), de Gossec (marche lugubre), de Chopin (Marche funèbre), de Mozart (Requiem), de Bizet (Carmen), de Verdi (Macbeth), de Wagner (mort de Siegfried), deux compositions contemporaines (Passeur de mémoire de S. Folie et Le tombeau de William Bird de Bernard Fort) qui côtoient des pièces tirées du répertoire des musiques en usage lors des pratiques funéraires des autres continents. Ainsi, au-delà du phénomène sonore, nous pourrons découvrir l'extraordinaire diversité des comportements humains face à cet événement aussi universel qu'inéluctable.
Le chapitre « Pratique » propose un répertoire très éclectique autour de ce thème : 2 chansons country (Banks of the OhiofTom Dooley), 1 slam (d'après Baudelaire : Les fleurs du mal), 1 chanson de D. Laval (Requiem pour un ami) et une fable en musique (La mort du sioux).