En 2005, le marché de la comédie musicale coréenne est en pleine croissance. Venue de France, la pièce
Notre-Dame de Paris connaît alors un succès phénoménal tout en portant l'attention des Coréens vers les productions culturelles de langue française.
C'est la première fois depuis 1886 - année où s'établissent les premières relations diplomatiques entre la France et la Corée - qu'une oeuvre théâtrale de langue française parvient à s'imposer au grand public dans le paysage culturel de la péninsule.
Cette enquête, portant sur la réception de la comédie musicale de langue française en Corée, interroge les interactions et les échanges culturels entre deux pays que tout semble opposer, alors qu'au « pays du matin calme », la culture de masse connaît un développement aussi rapide que les investissements économiques et technologiques.
En introduisant une méthodologie d'analyse liée au domaine du marketing, l'auteur questionne une réception culturelle dont les stratégies sont largement élaborées en amont. Une étude de cas minutieuse permet de mettre à jour les mécanismes de ces échanges. Cette méthodologie laisse transparaître les facteurs internes et externes contribuant au succès d'un échange culturel, ceci d'autant plus lorsqu'il s'agit de mettre en contact des cultures étrangères l'une à l'autre.