Partage le journal intime de Lucrezia, et découvre avec elle la vie du grand musicien Vivaldi.
« Septembre 1720. Ce matin, l'abbé Vivaldi m'a retenue à la fin de la répétition.
- Je t'ai entendue chantonner quand tu accordes ton instrument. Quelle voix !
J'ai senti que je rougissais. Avait-on assez moqué cette voix rude et sombre, cette " voix de gondolier " !
- Pardonnez-moi, maître, ai-je répliqué. Je saurai clore mes lèvres si ce bruit vous est désagréable.
- Mais pas du tout ! Tu ne m'as pas compris. J'ai la passion des belles voix, pour qui j'ai grand plaisir à composer des airs qui mettent en valeur leur étendue, leur couleur singulière... et la tienne, oh ! La tienne est rare, jeune fille... »