«Le but de la musique devrait n'être que la gloire de Dieu et le délassement des âmes.»
On n’a longtemps vu en Johann Sebastian Bach, en français Jean-Sébastien Bach (1685-1750), qu’un organiste virtuose, voire un protestant bigot ou un fonctionnaire du culte composant à marche forcée. Pourtant, cantates, Passions, concertos, sonates, fugues, canons, passacailles, rien ne résiste à la boulimie de ce musicien complet qui maîtrise parfaitement la facture des instruments, la technique instrumentale, la composition, l'improvisation, la pédagogie, et la gestion d'une institution musicale. Homme aux multiples facettes et père de vingt enfants, l’auteur de L’Art de la fugue, qui ignore la cassure habituelle entre musique profane et religieuse, est considéré aujourd’hui comme un des plus grands musiciens de tous les temps.