Cette pièce soliste est dédiée au corniste Vincent Robinot. Elle est une demande de l'Association Française du Cor dont le prochain Congrès aura lieu à Marseille en Octobre 2006.
C'est l'occasion d'explorer pour moi les gammes non-tempérées de l'instrument où je demande au soliste parfois de ne pas corriger les hauteurs en gardant l'intonation naturel de l'instrument.
"Naturel" est bien le mot pour cette pièce virtuose. En effet, le corniste peut jouer près d'un piano de concert ouvert : on maintient enfoncé la pédale de résonance, le pavillon du cor est orienté vers la table harmonique du piano. L'effet obtenu est une sonorité étrange des cordes du piano émergeant en "sympathie" avec les notes émises du corniste. Effet harmonique qui vient accompagner et colorier la monodie du cor.
Régis Campo