Franz Schubert La jeune fille et la Mort (Quatuor à Cordes n° 14)
Partition - Conducteur et parties d'orchestre d'harmonie
Amstel Music
Référence: AM 84-010
Arrangeur : De Meij Johan
Niveau facile
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Dans l’univers du chant, les plus de six cents lieder de Franz Schubert (1797–1828) comptent parmi les plus beaux et les plus parfaits du genre. Le compositeur viennois a écrit ses lieder d’un seul jet, souvent pour une interprétation dans le cadre d’une soirée avec ses amis intimes. Très étonnamment, il les considérait comme de simples écrits occasionnels qui ne devaient pas entrer en ligne de compte dans le jugement de son travail de compositeur.
La rapidité avec laquelle Schubert composa le célèbre lied Le Roi des Aulnes (Der Erlkönig) inspira le commentaire suivant à l’un de ses contemporains : « Nous vîmes l’enthousiasme de Schubert grandir tandis qu’il lisait le poème à voix haute. Il arpentait la pièce de long en large, le livre à la main, puis s’assit soudain et mit sur papier cette superbe ballade dans un laps de temps incroyablement court et à une impressionnante vitesse d’écriture. » Ce témoin rapporta également que la pièce fut chantée le soir même et qu’elle reçut un accueil chaleureux.
Comme précédemment Le Roi des Aulnes, La jeune fille et la Mort (1817) traite de la mort. La musique et le poème génèrent une symbiose particulière. Les deux lieder peuvent être considérés comme des opéras condensés. Chacun décrit une conversation entre la Mort et un enfant innocent et apeuré. Le prélude de La jeune fille et la Mort prend racine dans une vieille danse macabre : la Mort s’approche calmement et pénètre de façon cérémoniale dans notre champ de vision. Drapée dans une cape aux couleurs de la sombre tonalité de Sol mineur, elle égrène des accords venus des profondeurs sereines, là où toute forme de vie s’éteint. Le postlude, écrit dans une tonalité Majeure, est une variation sur le prélude. La Mort et la jeune fille disparaissent de notre champ de vision pour rejoindre le pays du sommeil éternel.
Satisfait de sa composition, Schubert crée en 1824, le Quatuor à Cordes « La jeune fille et la Mort » basé sur le thème du lied éponyme. Et comme la version originale, le Quatuor a acquis une grande notoriété. Johan de Meij a réalisé une version pour Orchestre d’Harmonie du deuxième mouvement du Quatuor à Cordes « La jeune fille et la Mort ». Dans cette version, la Mort majestueuse fait une apparition encore plus impressionnante au plus profond de la noirceur des sonorités des instruments à vent.