Dédiée au quatuor « Diastema », « Imaginary dances » est une pièce qui s’articule autour d’une ligne de baryton quasi unique qui sert de soutien aux multiples variations des autres partenaires du quatuor. Chacun y développe son solo, tel un improvisateur qui y exploite l’originalité de son langage. A l’image du parcours « crossover » de Philippe Geiss, les colorations des différentes parties de cette pièce sont librement inspirées de rythmes, de couleurs, de modes de jeu, issus de toutes les influences qui s’étendent de la musique classique et contemporaine au jazz en passant les musiques du monde. La couleur générale est ainsi très proche du son des musiques improvisées.
La coda, d’abord douce comme un souvenir puis violente pour finir, nous rappelle que la vie est quelques fois injuste et ne nous fais fait pas de cadeau. Cette conclusion est un moment d’émotion qui rend hommage à Philippe Lecoq, grand saxophoniste, membre fondateur du quatuor « Diastema ».