(Lalo) Geneviève Laloy
Mumiq, fille du vent

Commandé pour les chœurs d'enfants dès l'âge de 7 ans, ce conte musical mélange une narration et 9 chansons originales à une, deux et trois voix.
Dans sa version initiale, la partie instrumentale est destinée à être jouée par un piano, un petit ensemble de percussions (au moins 4), avec une flûte solo et un violoncelle solo (élève de niveau avancé ou de classe supérieure).
Ce conte évoque la vie d'une tribu vivant dans le Grand Nord. Le compositeur a voulu évoquer des images d'une force incroyable qui résonnent dans les mots et la musique. Des images d'un peuple indivisible de son pays, les Inuits.
Une terre blanche de glace et bleue la nuit, où l'homme et l'animal doivent coexister, s'affronter et se comprendre. Un pays comme aucun autre, où l'adaptation est la clé de la vie.
Des histoires répétées et "augmentées" comme dans les contes arctiques de l'écrivain Jorn Riel.
Des contes traditionnels transformés au fil de leur parcours oral, mais toujours pleins de symboles qui ramènent à ce qui reste vivant : l'amour, la peur, le courage, le rire, le changement et l'acceptation de ce qui est.
Chants de gorge et joutes vocales, reposant sur le souffle vital.
La finesse et la force des sculptures d'os ou de serpentine, des dessins aux lignes acérées comme du gel, pleins de détails.
La précision de la langue inuit, quand la neige n'est jamais exactement de la même couleur, de la même texture, et a des fonctions si différentes au cœur de la vie quotidienne.
Le mot "Inuit" lui-même brille comme un diamant dans la longue nuit d'hiver, ou comme le soleil de minuit en été...
C'est en puisant dans toute cette richesse que l'histoire et les chansons de "Mumiq, fille du vent" ont été écrites.