Le Grand Dixit Dominus appartient, comme le Requiem, à la première période méridionale du compositeur. L’œuvre nous est parvenue sous forme réduite : les parties d’altos n’ont pas été copiées dans la partition. Celle-ci appartient au superbe fonds de la maîtrise Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence conservé par l’archevêché d’Aix. La présente édition propose donc la restauration des parties de hautes-contre et de tailles de violon, travail réalisé par Charlotte Marck sous la direction de Gérard Geay.
Ce grand motet, assez court, enchaîne symphonies, soli, duo, trio et grands chœurs dans le style galant de cette fin du 17e siècle et son souci illustratif du texte, ici le psaume 109, très conquérant.