Ce Requiem n’ayant jamais été joué ou imprimé du vivant de Donizetti, il s’apparente aujourd’hui encore à une découverte. Il séduit par sa diversité et son intensité : les chœurs dramatiques avec tout l’orchestre, les fugues et passages a cappella alternent avec de longues cantilènes dans les parties des solistes, souvent marquées par le timbre sombre des trois voix d’hommes et de l’accompagnement grave des vents. La soprano soliste et l’alto soliste ne chantent pas d’air en solo, mais font seulement partie de l’ensemble des solistes.