A :
Après un introduction percussive autour de la note « la » (A en notation anglo-saxonne), Un thème beaucoup plus lyrique apparaît. Il est construit sur les notes qui forment le nom d’ A G N E S (la, sol, sol, mi, mi). La douceur de la mélodie vient contraster avec l’introduction, et sa couleur harmonique rappelle un peu les ballades de jazz. Au centre de « A » on retrouve le thème varié dans un arrangement plus rythmique et presque rock, après une partie staccato basée sur une pulsation irrégulière (4+3+3).
Traces :
Dans cette pièce lente, un balancement lancinant basé sur 2 accords (FaM et SolbM) joué par la main gauche accompagne une vocalise très douce et presque intime qui paraît flotter dans l’air. L’ambiguïté des harmonies et le rythme régulier de son accompagnement confère à cette pièce un caractère particulier où se mêle recueillement et lyrisme.
Staccatomaniak :
Comme un clin d’œil à Ligeti et au principe de ses « Musica Ricercata », cette pièce est organisée autour d’une échelle de 6 notes (do, réb, mi, fa#, la, sib) . 5 notes formeront un ostinato à la main gauche et la 6è viendra s’ajouter pour donner naissance à l’élément thématique, thème qui sera régulièrement interrompu par des notes jouées fortissimo.
On peut penser cette pièce comme une étude sur le staccato et les intensités, aussi on veillera à bien respecter les contrastes de nuances entre l’ostinato staccato et très piano et la puissance des notes qui viennent l’interrompre.
Ces séquences seront articulées autour de 2 sections plus lentes et très legato qui viendront adoucir le caractère agité de la pièce.