Formé par son père, Jacques-Marie Beauvarlet-Charpentier (1766 † 1834) fut organiste à Saint-Victor, puis à Saint-Germain des Prés et enfin à Saint-Eustache, où il dirigea en 1820 une restauration annonciatrice de l’avenir (jeux gambés, Récit de cinquante-quatre notes en boite expressive). Parmi ses pièces, typiquement post-classiques, on trouve de grandes Marches de Procession alternant des passages « militaires » et des passages « religieux », ainsi que les premières Sorties de l’Histoire de l’orgue français.
Comme d’autres musiciens à cette époque, afin de célébrer les victoires du général Bonaparte, futur empereur, Beauvarlet-fils écrivit aussi une grande Victoire de l’Armée d’Italie qui utilise toutes les ressources de l’orgue pour évoquer la bataille, avec marches, chants révolutionnaires, attaques surprises, canonades, arrivée des renforts, charge de la cavalerie, fuite des ennemis. Le résultat est hollywoodien.
(Note de l'Éditeur)