Ces pièces inédites se trouvent dans un manuscrit appartenant à la bibliothèque musicale de l’Université de Berkeley (Californie). Jusqu’ici attribuées à Lebègue, elles sont en fait, selon toute probabilité, de Jacques Boyvin (±1650 † 1706). La préface de cette édition propose en effet un nombre impressionnant de comparaisons avec des pièces des Livres de Boyvin qui ne laissent guère de doute possible.
Destinés à un instrument très moyen (deux claviers et quelques notes de Pédale pour les cadences), ces versets sans la moindre difficulté sont une étape remarquable entre ceux de Nivers et de Grigny et le style de Boyvin, tour à tour brillant et émouvant, s’y déploie avec bonheur. Trois hymnes sur cinq devaient être destinées à un couvent de dames.
(Note de l'Éditeur)