La composition des Lieder der Märchenprinzessin a marqué le début d'une phase particulièrement productive pour Karol Szymanowski. Malade, il ne fut pas enrôlés dans l'armée et passa la Première Guerre mondiale dans la propriété de campagne de sa famille. Il a ainsi été en mesure de se retirer dans la solitude des événements politiques autour de lui jusqu'en 1917.
Avant de composer cette œuvre, il avait voyagé en Afrique du Nord en 1914. En dépit de ses nombreuses notes sur la culture arabe, Szymanowski n'aborda pas la musique orientale d'une manière savante ou théorique, les intégrant plutôt dans ses nouvelles expériences personnelles d'écoute. Cette période de l'influence orientale a commencé en 1914 avec Hafi’s Love-Songs, traduits de poèmes persans.
S'inspirant d'une série de poèmes écrits par sa soeur Zofia, Szymanowski a composé cette musique colorée et scintillante 1915, son monde exotique, lyrique et fantastique exprimé dans de nombreux passages de la soprano colorature, mettant en vedette des trilles et des passages rapides. La princesse elle-même reste mystérieusement indéfinie; L'amour est son seul thème récurrent.
En se plongeant dans son propre dans l'imaginaire pendant la période de guerre, Szymanowski trouva l'occasion de se retirer dans un monde de rêve, et composer des chansons est resté une partie importante de son travail durant ce temps; en 1933 il arrrangea trois des Lieder der Märchenprinzessin pour voix et orchestre. (Sakari Oramo a orchestré les trois autres et la première représentation a eu lieu en 2012).
Piesn o fali (le chant d ela vague / das lied der welle) Samotny ksiezyc (la lune solitaire / der einsame mond) Slowik (le rossignol / die nachtigall) Taniec (la danse / der tanz) Uczta (le festin / das fest)
...
Afficher les morceaux...
Zlote trzewiczki (les petits souliers d'or / die goldenen pantoffeln)