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Allume l’aube dans la source, ce vers de Paul Eluard est gorgé, comme une grappe, de souffle, d’élan, de naissance, de promesse, de devenir. Il sonne et s’épanouit en une polyphonie de sens et d’images mutuellement attisés, une dynamique en cascade dans sa fertilité contagieuse, un jaillissement musical avec ses jeux de sons comme jeux de lumières ou jeux de vagues.
L’idée de départ était de retravailler librement, pour en faire des pièces autonomes, la partie de piano de Cendres d’ailes, quatre mélodies pour ténor que j’ai écrites sur des poèmes de Henri Michaux en 2008-2009. Ce travail s’est effectivement concrétisé dans les pièces III et V nées respectivement de La jeune fille de Budapest et Pensées. La sixième pièce s’inspire de l’atmosphère suspendue de la mélodie Dans la nuit.
Agissent également dans ce recueil, murmurés ou clamés, des comportements pianistiques qui circulent et évoluent tels des souvenirs, des présences, des projets.
Tout au long de l’oeuvre, gardez soigneusement la pédale jusqu’au signe suivant, quels que soient le contexte, le changement de nuance, la longueur et la notation des résonances : notes ou silences. Les indications Sempre Pédale sont des rappels de précaution.
Une indication dynamique demeure également inchangée jusqu’au signe suivant.
En règle générale et sauf indication particulière, les enchaînements d’accords sont liés quelles que soient les successions dynamiques. Mais, toujours par précaution, quelques liaisons ont été ajoutées entre des accords d’intensité différente pour souligner l’étanchéité des enchaînements, ceci à des endroits où une modification du geste musical pourrait suggérer une légère césure.
L.V. : laisser vibrer.
Jean-Pierre Leguay
21.50
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