Après « Boléro » et « La Valse », une troisième œuvre de Ravel, souvent jouée, fait son entrée dans le programme orchestral de Breitkopf, dans une édition Urtext de Breitkopf supervisée par Jean-François Monnard, spécialiste de Ravel. Vers 1900, l’Espagne était dans l’air du temps, comme le confirme également Iberia de Debussy. La préface incisive de Monnard établit avec brio des liens entre les deux compositeurs qui, avec Igor Stravinsky, travaillaient à Paris à cette époque. La « Rapsodie espagnole » est avant tout un chef-d’œuvre de la magie instrumentale de Ravel. Ce feu d’artifice d’orchestration exige un matériel d’interprétation fiable et achetable qui puisse enrichir la bibliothèque de tout orchestre professionnel.