À l'instar du quatuor en sol mineur op. 25, les origines de l'opus 26 remontent aux années 1850. Ce dernier ne trouva cependant sa forme définitive qu'à l'été et l'automne 1861. Bien que Clara Schumann ait d'abord jugé que l'œuvre «ne serait appréciée que quand on la connaît vraiment, après l'avoir entendue souvent», son ami Joseph Joachim écrivit après une première lecture rapide de la partition qu'il s'était «familiarisé toujours plus avec le quatuor en La majeur. Le ton de profonde tendresse y alterne agréablement avec une fraîche joie de vivre». Ne serait-ce que par la «clarté» de sa tonalité, l'opus 26 est donc sans conteste le plus accessible de ces deux quatuors avec piano voisins.