Tout le monde se souvient du Troisième Homme (1949) et de cette étrange et fascinante musique qui fut la révélation du film. Anton Karas (1906-1985), son compositeur et interprète, traversa le monde du spectacle comme un véritable météore. Sa bande originale jouée à la cithare lui apporta la gloire et la richesse. Le thème du film se classa durant onze semaines en tête des meilleures ventes de disques aux États-Unis entre avril et juillet 1950. Le film fut couronné du Grand prix du Festival de Cannes 1949 et de l’Oscar de la meilleure photographie 1951.