Cette marche de concert ne s’ouvre ni sur des fanfares de trompettes, ni sur un puissant tutti, mais nous plonge dans un univers sonore rafraîchissant où dominent la percussion et les bois aigus. Cette introduction originale est suivie par l’exposition d’une ligne mélodique ample située dans le registre médium. Le tissu musical s’élargit à d’autres groupes d’instruments et progressivement la formation se présente dans son intégralité.À l’instar d’autres marches de Jan Van der Roost telles que Mercury, Arsenal, Minerva, Helios ou Artemis, Jupiter développe un trio particulièrement expressif. La mélodie prend quelquefois une tournure inattendue (même sur le planharmonique), une marque de fabrique du compositeur.